…sans contredit l’une des révélations majeures en littérature de l’imaginaire pour 2014. — Pierre-Alexandre Bonin, Solaris
Un récit à la construction audacieuse et une écriture puissante — Jury du Prix Jacques-Brossard de la science-fiction et du fantastique
Synopsis
Oubliez le Big Apple ou la Ville Lumière… et découvrez l’Étoile du Nord, cette Cité-État sur les rives du Saint-Laurent qui baigne de sa lumière toute la civilisation occidentale. Venez voir, mais prenez garde: un destin aussi éclatant laisse toujours dans son sillage une part de noirceur. Quel est ce Grand Mal qui ronge la ville? Qui propage des idées dangereuses, des idées mauvaises? De quel côté se trouve Dieu?
Depuis la découverte de diamants bleus dans la roche du Cap, la ville de Québec est devenue une puissance mondiale. Puissance économique, militaire, religieuse et scientifique – car c’est à Québec que le grand Darwin s’est arrêté pendant son voyage sur le Beagle, et c’est à partir de là que s’est propagée sa thèse évolutionniste, soutenue par l’Église elle-même. En 1887, dans cette Cité-État que tout semble pousser vers l’avenir, plusieurs ferments de trouble s’activent cependant. Le Vrai Messie, qui a survécu au supplice de la croix, exhorte ses fidèles à la haine contre cette nouvelle Sodome; la professeur Raumeo se livre à des expérimentations génétiques pour créer des hybrides toujours plus insolites; et Victor Notre-Dame, de retour d’exil, semble bien décidé à régler les choses à sa sanglante façon.
Dans cette uchronie à saveur comico-gore, plus de vingt personnages tous plus déjantés les uns que les autres se passent le relais de la narration, en un habile jeu de bascule entre deux époques. À la croisée de toutes ces voix se trouve Marie, une étudiante de la fin du 20e siècle qui, pour s’acquitter d’un devoir qui l’ennuie profondément, remonte le cours de la sombre histoire de sa ville. La fresque est percutante, parfois très graphique. La nouvelle réalité de L’Empire bleu sang révèle l’horreur de ce que nous pourrions être — et sommes parfois.
En moins de 300 pages, Vic Verdier parvient à mettre sur pied un univers vaste où les années 1887 et 1987 s’entremêlent grâce à la voix de ses différents personnages. L’auteur mèle finement religion, fanatisme, trahison, expérimentations scientifiques et héroïsme dans un ensemble débridé et entraînant. — Emmanuelle Cartier, Librairie Monet, suggestion pour l’événement « Le 12 août, j’achète un livre québécois »
Faire une tour chez l’éditeur… notamment pour acheter une copie.
Ayant adoré la lecture de « L’imprimeur doit mourir » (c’est ce que j’ai lu de mieux depuis le début de l’année 2014), je meurs d’impatience de me plonger dans ce nouveau roman. J’attends votre dernier-né sur les tablettes des librairies !
Bien heureux que vous ayez apprécié. Pour ce qui est de l’Empire bleu sang, je crois que vous allez aussi y trouver votre compte – surtout si je ne me méprends pas sur le sens de votre pseudo. RDV en septembre.
VV
Hey, Gâwthique, avez-vous finalement jeté un oeil sur mon steampunk?