Avant de poursuivre ma série sur le processus d’édition, voici un bout d’inspiration – considère ça comme un cadeau de Noël en retard ou une étrenne du Jour de l’An en avance…
Au début du roman, on vit les attentats du 11 septembre 2001. J’ai donc pensé que mon bout d’inspiration serait de Georgy Bushy Sonny.
Le 20 septembre 2001, le président Bush s’adresse aux deux chambres réunies du congrès des États-Unis. On a abondamment parlé de ses paroles. On les a entendues en boucle sur les chaînes spécialisées du monde entier : « Either you are with us, or you are with the terrorists. » Moi, j’ai su à ce moment-là que nous étions dans l’après 11 septembre. J’ai eu peur, comme bien d’autres.
Dans le roman, je cite : « Americans are asking: What is expected of us? I ask you to live your lives, and hug your children. […] I ask you to be calm and resolute, even in the face of a continuing threat. […] I ask your continued participation and confidence in the American way of life. »
En voici d’autres extraits qui nous rappellent l’odeur très particulière qui flottait dans l’air durant cette période-là.
« Aujourd’hui nos concitoyens, notre mode de vie, notre liberté même, ont été agressés par une série d’actes terroristes délibérés et meurtriers […] Des milliers de vies ont soudain été fauchées par des actes de terreur, maléfiques et méprisables. […] Ces actes meurtriers à grande échelle étaient destinés à effrayer notre nation en la plongeant dans le chaos et le repli. Mais ils ont échoué. Notre pays est fort. Un grand peuple s’est levé pour défendre une grande nation. Les attentats terroristes peuvent secouer les fondations de nos immeubles les plus hauts, mais ils ne peuvent pas ébranler les fondations de l’Amérique. Ces attaques brisent l’acier, mais ne peuvent entamer l’acier de la détermination américaine.
L’Amérique a été prise pour cible parce qu’elle est le phare le plus brillant de la liberté et de la possibilité d’entreprendre dans le monde. Et personne n’empêchera cette lumière de briller. Aujourd’hui notre pays a vu le mal, ce qu’il y a de pire dans la nature humaine. Et nous avons réagi avec ce qu’il y a de mieux en Amérique, par l’audace de nos sauveteurs, les soins à autrui, les voisins qui sont venus donner leur sang […]
Nos armées sont puissantes et sont prêtes […] Nos institutions financières restent solides et l’économie américaine va tourner également normalement […] Nous ne ferons aucune distinction entre les terroristes qui ont perpétré ces actions et ceux qui les protègent […] Ce soir, je vous demande de prier pour tous ceux qui sont dans la douleur […] Et je prie pour qu’ils puissent être réconfortés par une puissance qui nous est supérieure dont les paroles ont été rapportées à travers les âges dans le psaume 23: « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi » […] Aucun d’entre nous n’oubliera jamais cette journée. Pourtant, nous continuons à défendre la liberté et tout ce qui est bon et juste dans ce monde […]. » »
En bref : liberté, meurtriers, vies fauchées, actes de terreur, maléfiques, méprisables, chaos, grande nation, Amérique, mal, sang, armées puissantes, prier, douleur, puissance supérieure, psaume 23, la vallée de l’ombre de la mort, bon et juste.
Te rappelles-tu de ce sentiment oppressant que la première puissance mondiale va commettre une grosse bêtise et qu’on sera tous pris avec les conséquences? Moi, ça m’a bizarrement inspiré tout plein.
Joyeuses Fêtes quand même.
VV