Vic a lu pour toi: Acide sulfurique d’Amélie Nothomb

AC-Sulf_ANothombJ’ai pas aimé du tout. Pour plein de raisons. Mais je ne lui en veux pas, à ce livre – ce n’est pas lui, c’est moi. (Et, comme promis, je ne dirai pas de choses méchantes, tu vas voir.)

Je me disais depuis longtemps que je devrais lire un roman d’Amélie Nothomb. J’ai lu tellement de choses pas intéressantes… et Miz Nothomb m’arrive quand même avec force recommandations. Voici donc le Vic à l’urgence de l’Hôtel-Dieu, où il est impératif de se trouver quelque chose à lire pour oublier les plaintes des pauvres dames âgées qui souffrent. Ma solution, Amélie Nothomb. Le titre m’inspire. Les Internautes me le suggèrent sans réserve. Science-fiction. Je plonge.

Quelques minutes plus tard, j’en émerge. C’est déjà terminé. Et la vieille dame qui répète: « ayoye! ayoye! ayoye! vous me faites mal… » Trop court. Frustré, le Vic.

Quand même, de belles trouvailles: l’idée même du roman (un camp de concentration qui sert de théâtre pour un show de téléréalité), le désir sexuel qui se cogne aux besoins primaires, le personnage du kapo féminin et son soliloque intérieur rempli de vide. Belles trouvailles.Mais, à mon sens, ça s’arrête là.

Je ressors de cette lecture avec quelques constats qui ne s’appliquent peut-être qu’à moi.

Uno: en science-fiction, je n’aime pas le style « fable ». Ce qui me branche dans ce genre est le plaisir de trouver l’ambiance réaliste, bien que complètement impossible dans le monde actuel. Bref, j’ai besoin de pouvoir m’imaginer en personnage dans l’univers qu’on me propose et, pour ça, il me faut de la chair sur l’os. Des rafles dans les lieux publics pour constituer un groupe de prisonniers? Des gens que l’on exécute en direct à la télé? Comment on en arrive là? (Sais pas.)

Duè: les romans où les dialogues ont l’air de narration me tapent sur les nerfs. Je suis accro aux dialogues que je pourrais moi-même répéter sans rire.

Trio: si c’est court, arrange-toi pour que ce soit intense. Genre, supra-intense. Je veux que tu me jettes sur le cul. (Pour Acide…, j’attends encore.)

Leçons importantes:

  • les e-romans ne changent pas de poids avec le nombre de pages – ton iPad n’est pas plus lourd – il faut toujours vérifier le nombre de pages…
  • on ne juge pas un auteur sur un seul roman – je vais lire un autre Nothomb, c’est sûr.

Ciao,

VV

 

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