Je me narre

Je, me, moi

J’aime les affaires simples. Par exemple, j’aime les narrations au JE. Tout L’appartement du clown est monté sur la dualité entre le JE de Vic Verdier (celui de l’auteur et du personnage) et le TU du lecteur. Moi, ça me plaît. Le JE limite la structure du roman, mais il l’incarne aussi, en quelque sorte.

Bien sûr, j’ai lu des quantités épeurantes de livres écrits à la troisième personne. Il y a des chefs-d’œuvres comme ça. Tellement de chefs-d’œuvres. (Par exemple, je suis un inconditionnel d’Alexandre Dumas, père, dont les romans d’aventure – Éditions Nelson , années 1920 – ont été mon introduction au monde des mots. Tout au IL…) J’aime ça aussi, mais pas quand j’écris moi-même.

Je devrais dire : pas quand j’écris présentement – on n’est jamais garant de l’avenir…

En fait, comme j’avais commencé à écrire les scènes de L’adc sous la forme de récits humoristiques/autobiographiques, le JE est venu tout naturellement. Je me suis rendu compte que c’était facile d’écrire dans ce mode-là.

Il faut, bien sûr, tout faire passer par la conscience du personnage qui se cache derrière le JE. Écrire au JE donne moins de latitude. Par contre, je trouve que j’y gagne en fluidité et en associations d’idées.

Donc, JE. Vic Verdier est un égocentrique qui écrit à la PREMIÈRE personne. J’assume.

Pour le prochain… je vais continuer. Mais je pense ajouter d’autres JE. Peut-être ceux de personnages introduits dans L’adc et qui se font une route parallèle à celle de Vic. On verra si je peux parler par d’autres bouches.

VV

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