Est-ce que tu te demandes si tu peux acheter L’appartement du clown en format électronique? Tu ne serais pas le premier. On me pose la question régulièrement. La réponse est: nein… en tout cas, pas de sitôt. Laisse moi t’en parler un peu.
J’utilise cet article de l’Agence France-Presse Livre numérique: un tiers des Français lui disent «oui… mais» paru il y a quelques jours. Pourquoi? Parce que plusieurs des arguments que je privilégie y sont.
En format liste, ça donne ce qui suit:
- Il y a un plaisir fou à tenir un objet, le livre, entre ses mains. Cette réalité freine le développement du livrel (j’invente le mot sur le modèle du « courriel ») – à moins que le iPad ne me prouve le contraire…
- Il faudrait que les éditeurs changent leur modèle d’affaire, ce n’est pas chose faite – rappelons-nous que la profession existe en Occident depuis 1492 – avec ses habitudes.
- Argument marketing: «Le grand lecteur de livres est sensiblement moins jeune et moins technophile» que le consommateur de musique et de films sur support numérique, dixit l’article ci-haut mentionné.
- Le livrel est plus difficile à dédicacer.
Ceci étant dit, j’y crois. Ben oui. C’est une question de foi. J’ai déjà lu des classiques proposés par le projet Gutenberg… c’est laborieux, mais ça fait le travail. On y va; lentement, mais sûrement. Je suis de ceux qui pensent que le livre peut vivre dans un univers web. Par contre, il lui faut sa place à lui et ses propres règles. Continuons à y travailler. Voilà.
(Et bonne chance aux descendants du iPad…)
VV
PS: Tu m’a vu dans les suggestions de lecture du journal Metro, la semaine dernière?
Je suis bien d’accord avec toi.
Je m’étonne que tu sois rentré de ton périple du week-end … peut-être es-tu simplement dans le Cyperespace.