Ça, c’est tout un OVNI, ami lecteur. Un bel OVNI, à part de ça. Quand je l’ai ouvert, je n’avais pas pris le temps de lire l’ensemble de la couverture et je m’attendais à un roman. Nein. C’est un recueil d’histoires. Pas tout à fait des nouvelles, pas des essais, non plus, mais des histoires. Tout bonnement. Et je trouve ça casse gueule. À moins que ça ne soit bon. Très bon. Et, je dois admettre en toute jalousie, que l’auteur réussit le tour de force.
(C’est un ouvrage à lire.)
Archibald nous promène d’Arvida au Japon, puis de retour à Arvida, entre les lignes canado-amricaines. Et on ne s’y perd pas. Ou à peine s’y laisse-t-on perdre si on en a envie, porté par la sinuosité de l’écriture. Puis l’auteur nous reprend par la main et on retrouve le chemin de sa narration. Il écrit bien et on a le goût de croire à ses mensonges. Il y a de l’action, de l’horreur, du drame familial, de la description forestière, de l’humour, du conte, de la fable, du journal intime et du quasi-surnaturel. On dirait une pizza anchois, bologne et caramilk, hein? Ben oui. Ben non. Ça fonctionne!
Il se permet même le luxe de nous emporter à la genèse de son projet d’écriture. Et je trouve ça casse gueule. À moins que ça ne soit bon. Très bon. Et, je dois admettre en toute jalousie, que l’auteur réussit ENCORE le tour de force.
Je t’invite donc à te laisser kidnapper par les extra-terrestres de Samuel Archibald dans son OVNI.
Arvida, aux éditions le Quartanier.
(Tu sais, hein, que je ne parle que des livres que j’ai aimé… Il faut croire que je tombe bien, ces temps-ci.)