L’appartement du clown, tu l’auras remarqué, est un roman montréalais. On pourrait même dire, mile-endais. Pour la saveur locale, j’y trace les contours de certains endroits incontournables, comme un authentique café mile-end, moitié italo, moitié anglo, moitié franco. (Je sais que trois moitiés, c’est impossible, mais ça se dit tellement bien.) J’ai nommé l’endroit le Delpico. D’où l’expression bien connue: delpicoler un café ou se delpicoler un café.
Le Delpico a une parenté marquée avec un autre café de la rue Saint-Viateur, j’ai nommé le Olimpico. (Anciennement Open Da Night.) J’y ai de super souvenirs. Su-Per. Le café au lait dans des verres, les croissants-beurre, la terrasse encore enneigée où on se forçait à boire le café pour caller le printemps… Je souhaite un Olimpico à tout le monde.
C’est d’ailleurs là que j’ai rencontré mon clown d’ex-coloc pour la dernière fois. (Depuis, nous sommes des amis Facebook et on n’a plus besoin de se voir en personne. Ha! Salut J.)
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