Le premier extrait: dans le vif du clown!

Je ne pensais pas que j’avais couvert autant de terrain en si peu de pages. Pu-rée! Je croyais commencer tout doucement, mais j’avais tort.

Vois-tu, je viens de me relire en utilisant le lien de l’article précédent (Extrait de L’appartement du clown: au commencement… ) – comme tu le ferais, toi. Je suis surpris de voir que l’essentiel des particularités propres au roman y est condensé. On y rencontre Papi Verdier, Jas et Oliver; on utilise plein de parenthèses, de longs tirets, d’apostrophes au lecteur; on a droit à une première chanson (du Ferré, quand même); on y boit un ou deux p’tit coup(s); on mentionne le Dolcetto; on parle d’une sauce à spaghetti « chanvrée »; on cadre le papa et la maman de Vic; on frappe déjà à la porte sur l’avenue Casgrain!

Moi qui pensais que je prenais mon temps pour installer l’action… finalement, pas tant que ça. Je me disais que j’aurais dû commencer avec un extrait plus hot, plus live, plus tard dans le roman. Pas besoin. Avec un premier extrait qui correspond aux premières pages, j’ai l’impression qu’on est dans le vif du clown. Je suis heureux d’avoir commencé par le commencement, voilà.

Ça doit être la mise en page de pro qui me désoriente. J’ai le feeling de lire quelque chose qui n’est pas de moi. (Mais c’est joli, non?)

Ou bien, c’est le fait de couper abruptement. La technique du teaser fonctionne dans mon cas. C’est con, hein? Ne pas oublier que je l’ai écrit, le livre…

J’avais peur de ne pas aimer. Finalement, ça va. Vic est content.

VV

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