David Bédard est un fou. Il m’a mis au défi d’écrire une nouvelle pour contribuer à son nouveau recueil. Je suis monté à bord de ce train avec Claude Jutras, Julie Nadeau et Mikaël Archambault. Résultat? Un pas vers la foliequi regroupe nos cinq nouvelles.
C’est le titre de ma nouvelle: de la folie furieuse pour compléter celle des autres auteurs. Les années 1930, la veille de Noël, des policiers à Montréal qui trouvent un corps dans la neige et qui cherchent un coupable totalement improbable.
Cette fois, je me suis permis un peu de fantastique, du bizzaro et un sentiment d’oppression dans l’esprit des fêtes. « La fureur du bilboquet » a l’ambition de devenir un de tes nouveaux classiques de Noël.
Je trouvais que le terrible Géant Verdier, du Conte Interdit Jack et le haricot magique, méritait une « origin story ». Sa femme, Nicky, avait aussi une histoire à raconter… Lisez tout ça en mars 2022.
Mon roman coup-de-poing est de retour! Nouvelle version, texte revisité et amélioré. Les pires émeutes font rage à l’intérieur… En librairie dès janvier 2022.
Il faut être un peu malade pour écrire une histoire de zombies pendant une pandémie mondiale. Non?
Pas grave, tu t’attends à ce genre de chose de ma part. T’es habitué.
Je ne suis d’ailleurs pas le seul. « Brain Freeze » se pointe sur les écrans du Québec dans quelques jours… Je pense que c’était dans l’air; ou dans l’eau; j’ai été infecté, comme d’autres.
C’est donc une histoire de zombies à la sauce Verdier. De la sauce rouge, chaude et pleine de fer – parfaite pour mélanger à des spaghetti ou pour recouvrir de la cervelle au beurre noir.
Vic doit survivre – à la mort de sa femme, à celle d’autres membres de sa famille, à la Peste-Bleue, aux Hurleurs, aux fanatiques du Nouveau Monde Purifié… à sa propre envie de tuer.
VV
Ça donne un livre plutôt spécial. Tu peux lire le résumé, ici.
Au final, ce nouveau roman dont vous êtes la victime offre plusieurs histoires très différentes les unes des autres. Honnêtement, s’il fallait en choisir une seule, je ne saurais pas comment faire. Il y a des scènes folles et des idées déjantées dans toutes les versions.
Bref, il va falloir que tu me dises ce que tu en penses. Tu sais où me trouver.
Pour l’Halloween, vous êtes nombreux à développer des envies de films d’horreur. Je sais, il se trouve quelques fendants pour rire de ceux qui aiment ça seulement au mois d’octobre… laissez donc les touristes avoir leur petit plaisir annuel. C’est de saison. Et ça ne vous enlève rien les 11 autres mois de l’année.
Plus il y a d’amateurs du genre, plus il se racontera de bonnes histoires qui font peur. Surtout, ami lecteur…
…ne boude pas le plaisir de LIRE de l’horreur.
Ça provoque une autre sorte de sentiment que les images d’un film. Lire des scènes horrifiques, ça t’agrippe plus profondément dans les trippes. Trouve-toi une trame sonore un peu angoissante et plonge dans Mercurochrome.
Après avoir remporté le Jacques-Brossard 2015, L’Empire bleu sang revient vers toi avec un nouveau visage, un nouveau format et quelques améliorations génétiques.
Tu veux un extrait? Ici, Victor Notre-Dame revient à Québec après un exil forcé.
« VICTOR NOTRE-DAME – 2 JUIN 1887 –
Holy[1] tabarnak, il pleut ! Quand je suis parti, il pleuvait aussi. Quatre ans et des poussières plus tard, il pleut encore. Du soleil, c’est trop demander ? Bah ! de toute façon, on s’en contrecrisse. L’orage empêchera le sang de coller à mon linge, c’est un mal pour un bien.
Je m’allume un cigare et souffle la fumée dans le vent du fleuve.
Québec a encore grandi. Quand je l’ai vue la dernière fois, au printemps 1883, le Narval doublait la pointe d’Argentenay de l’île d’Orléans et filait dans le chenal nord vers le cap Tourmente. Il bruinait et je ne regardais que d’un œil ; l’autre était trop enflé.
Le cap Tourmente avec l’hôpital d’aliénés J.-M.-Charcot, c’est encore techniquement Québec – comme le district Lévis et le quartier de la guenille à Neuville –, mais pas vraiment. Pour moi, la vraie Québec arrête avec la ligne du métro Talon. Entre les frontières de ces lignes souterraines s’empilent des millions et des millions d’âmes qui grouillent et se reproduisent dans la puanteur ou la gloire. Parfois les deux.
Je me rappelle que, même dans la brume, Québec m’avait paru majestueuse. Une très grande dame au centre du monde. Les dirigeables-sentinelles la couvaient comme autant d’anges gardiens suspendus au-dessus des nuages de fumée, prêts à faire tomber la mort sur la tête des ennemis de l’Empire. Hodensack[2] du carême ! Il était temps que je parte. J’étais allé trop loin, comme souvent. »
Mes lecteurs et lectrices fantastiques ont été assez généreux et généreuses pour partager avec moi des photos de leur copie nouvellement acquise de mon Jack. Jettes-y un coup d’œil et abonne-toi donc à ma page d’auteur sur Facebook.
(Évidemment, la version numérique, elle, est toujours disponible. N’importe quand, n’importe où.)