Un roman dont vous êtes la victime… quelle surprenante proposition. Mais tu sais que Vic écrit toujours ce qui lui plaît et cette idée de jouer avec plusieurs trames narratives m’a plu. Beaucoup.
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En librairie à la mi-octobre 2020
Le visage sous le masque – Une psychiatre carcérale ayant perdu le contrôle de sa vie amoureuse, familiale et professionnelle hait ce qu’elle devient: une victime qui subit au lieu de défoncer les portes. Alors qu’elle n’arrive plus à rien, recluse dans sa maison au bord du lac, elle reçoit une vidéo anonyme. À l’écran, une femme masquée lui impose une « thérapie par le jeu » pour trouver sa vérité. L’inconnue propose de terribles scénarios… Et il n’y a aucune échappatoire.
C’est mon 7e roman publié en dix années d’écriture. Et j’ai eu un malin plaisir à l’écrire. Il y a une parenté avec des projets cinématographiques récents – as-tu vu Bandersnatch? C’est un film de Netflix, qui propose au spectateur de choisir la suite de l’histoire. Ça fonctionne vraiment bien. Je te conseille le visionnement.
En bref, Le visage sous le masque va te proposer des décisions que tu devras prendre pour Vic. Tu auras donc le loisir de voir les conséquences de ces choix sur l’histoire qui te sera dévoilée. Je ne te cache pas que c’est un plaisir coupable d’écriture. Comme romancier, ce genre de projet me donne le droit d’essayer des routes divergentes. Les lecteurs/trices pourront choisir les trames narratives qui leur plaisent ou les dégoûtent le plus. J’ai honnêtement hâte de savoir ce que tu en penses.
Une femme?
Cette fois, Vic, c’est Victoire Verdier. C’est la première femme à qui je fais endosser mon pseudonyme. Encore un saut dans l’inconnu. Je pense que j’étais prêt; les lectrices me le confirmeront, j’espère.
Roman de genre? Vic et la paralittérature…
Ouin. Je confirme que j’écris comme je lis. Depuis quelques années, j’assume le côté noir, les histoires sanglantes, les livres où l’action se positionne au coeur de l’histoire. J’aime beaucoup ce type d’écriture « Rated R ». Avec les Éditions ADA, dans la colletion Corbeau, c’est ce que je poursuis.
Chloé Leclerc-Gareau gratifie le Vic d’un bon mot dans son billet Horrificorama, un recueil d’horreur de qualité, du 8 janvier 2018 sur le site de Clair-Obscur.
Tiens, je te reproduis ça ici:
Chloé Leclerc-Gareau est consciente que les recueils de nouvelles ont tendance à être inégaux. Mais…
« Horrificorama fait exception à la règle : les histoires sont toutes palpitantes, en plus d’être d’une grande qualité littéraire. Passer d’une nouvelle à une autre, c’est passer d’une surprise à une autre, les genres étant tellement variés que l’on ne s’ennuie jamais. C’est d’ailleurs la diversité qui fait la force d’Horrificorama, puisqu’elle assure que chacun y trouvera son compte. Les amateurs de gore se délecteront de Lac au Sable, de Vic Verdier […] »
Marie-Christine Blais propose Émeutes aux auditeurs de l’émission du matin de la chaîne ICI Radio-Canada Première. C’est une choix très intéressant pour une matinée de Fête du Canada!
Elle y trace les contours de mes intrigues avec justesse, en utilisant les nombreux thèmes du roman afin de piquer la curiosité. Je retiens un de ses mots pour décrire Émeutes:
« Un portrait de nous, si on allait un peu plus loin. »
(La conversation a aussi glissé sur Bob Morane, ce qui ne peut jamais être mauvais!)
« Vous avez un suspense qui augmente progressivement, plus les pages se tournent. Il est difficile de lever les yeux, on ne veut rien perdre. J’ai eu, tout le long de ma lecture, un petit serrement au creux de la gorge. Les idées qui peuvent traverser l’esprit humain sont inimaginables. »
« Des personnages qui ont des caractères forts et qui nous transmettent une vérité dans leurs comportements, leurs paroles et leurs actions. »
« Cette lecture est un coup de cœur très marquant, Vic Verdier est très talentueux, je le mets en haut de ma liste des auteurs ayant une maîtrise de leur art. »
Billy Robinson dit du bien d’Émeutes dans la plus récente Revue Les Libraires. J’en rougis presque.
Vic Verdier a le don de nous surprendre à chaque lecture. Ce spécialiste de la «dude lit» nous propose ici un roman atypique dans lequel la violence et la cruauté de l’homme se révèlent. Critique sociale surprenante, ce roman saura vous divertir ! Perdez-vous dans ce labyrinthe d’histoires mordantes dans lequel se terrent des personnages tous plus pervers et surprenants les uns que les autres! Vous n’irez plus à un match des Canadiens de la même façon!
Moi, à ta place, je lirais le roman. Ça a vraimen l’air intriguant.
Le Vic se trouve en excellente compagnie dans les pages de cette revue: L’ANNÉE NOIRE (T. 1) : LES INQUIÉTUDES / Jean-Simon DesRochers, AUTOPSIE D’UNE FEMME PLATE / Marie-Renée Lavoie, ou encore TU AIMERAS CE QUE TU AS TUÉ / Kevin Lambert.
L’horreur, c’est un plaisir coupable. Je le sais, je m’y suis adonné.
Quinze auteurs, dont je fais partie, présentent quinze histoires d’horreur, dans quinze sortes de genres différents. (Je t’avertis, je me suis laissé aller avec un slasher qui devrait te donner mal au cœur.)
Aliss t’a provoqué? Les sept jours du Talion ont laissé une marque de brûlure dans tes souvenirs? Offre-toi donc le trip d’embarquer dans la pré-vente numérique des Six brumes. D’ailleurs, Patrick Sénécal en signera la préface!
Si nous atteignons le 2e palier, le livre sera augmenté de 15 illustrations du cru d’Émilie Léger. Elle vient tout juste de remporter le prix Aurora-Boréal… (Tu veux voir son Jason Voorhees?) Ce serait bien, non, de pimenter ce livre aves des illustrations gores?
Qui aurait pensé que satisfaire ton plaisir coupable pouvait nourrir une bande de geeks monstrueux qui veulent te raconter des peurs?
VV
Lac au sable – pour une espèce de teaser… déjà, ça mijotait en 2012…