Le cul selon Vic

Vic rencontre la femme-chat

Commençons par le commencement : L’appartement du clown contient des scènes où Vic se retrouve en plein action R-16 ou R-18 (du genre réservé aux adultes consentants). Bang dans la pantoufle! Tu pensais que je me priverais? Tu pensais que Vic (le personnage) demeurerait chaste? Que non! La vie est trop courte, en roman, où ailleurs.

Plongeons donc ensemble dans le stupre et la fornication. (Tu as reconnu Georges Brassens?) Je t’entends d’ici. Veux-tu insinuer que L’adc est un roman pour adulte? (Non, pas vraiment, mais un bon R-16.) Pourquoi, Vic, veux-tu m’entraîner sur un sujet aussi glissant? Pourquoi parler de SEXE sur un blogue littéraire?

Je parle de cul parce que ça fait lire, c’est sûr… et aussi parce que j’ai eu un problème avec ça. T’as un problème de cul, Vic? Plus maintenant, mais oui, j’ai eu un problème d’angle d’approche en matière sexuelle sur page blanche. C’est compliqué. Par quel bout voulais-tu que je prenne la chose? La seule réponse possible est : par le bon.

Trêve de niaiseries. Ami lecteur, je te le dis, écrire une scène de cul qui se tient, c’est dur.

Ouais, je te le dis. Comment écrire des scènes comme celles-là sans devenir un pornographe du lithographe? (Wow, un autre hommage à Brassens que j’aime tant…) Comment, d’un autre côté, éviter de parler des choses du corps comme le faisait le Regroupement des évêques catholiques du Québec dans le Guide de la jeune fille, en 1920? Les deux possibilités sont tout aussi désagréables. Une scène charnelle bien écrite est si divertissante, si savoureuse, si délicieusement cochonne… Que faire? Je te le demande.

Moi, je ne savais pas quoi faire. Par contre, je savais que je voulais essayer. Ne serait-ce que pour le kick.

 Je te partage mes conclusions : selon moi, il faut essayer toutes sortes de choses. Cent fois sur le métier, remettre l’ouvrage. Se pratiquer. Essayer des affaires plus hot, des affaires plus cool. Emprunter les sentiers moins battus, parfois. Avoir du fun. Bref, faire ce qu’on fait dans la version live quand on veut se chatouiller les zones érogènes.

La femme-poisson aussi

En fait, j’ai été mon propre cobaye. Je prétends – comme ça – que, si l’auteur ressent une petite chaleur là où ça fait du bien en cours de lecture, ben… les autres aussi devraient avoir leur moment de plaisir. Mon but n’était pas de faire que L’adc se lise d’une seule main, non. Mais j’aimerais bien que les séquences de peau poussent le lecteur à se demander s’il n’aurait pas envie de lâcher sa copie quelques instants. Ce sont finalement les scènes qui ont été les plus longues à écrire. Ben oui, je sais, il faut que je me pratique encore. Ce sont aussi parmi les scènes les plus plaisantes à écrire. Ça te surprend?

Je suis assez content du résultat. Tu me diras ce que tu en penses. Je voulais d’un Vic qui sert de guide au lecteur et qui se concentre sur le déroulement de l’action – s’il peut obtenir sa dose de frotti-frotta au passage, je suis d’accord. Les prémisses de L’adc étaient propices à ces scènes-là. J’espère que je n’en ai pas abusé et que tu y trouveras ton compte, toi aussi. (Tu vois, dans la suite que j’écris présentement, je sens qu’il y aura moins d’occasions de rapprochements… ça arrive.)

VV

2 réactions sur “Le cul selon Vic

  1. J’en ai l’eau à la bouche… j’espère quand même un peu de romantisme, genre « Mûres pour l’aventure » de Danielle Pouliot …

    • Désolé, Josée. Ça m’étonnerait… les bouts romantiques sont restés bloqués entre l’auteur et ses flammes.

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