Tu as déjà la Moby Dick? « Call me Ishmael. » Ce sont les premiers mots du roman et ils ont fait école. Moi, quand j’ouvre un livre, je m’arrête tout le temps après la première phrase. Je me demande tout le temps si l’auteur a fait tous les efforts possibles pour m’accrocher. Elmore Leonard est passé maître dans cet art-là. (Voir les « Vic a lu pour toi ».)
Pour L’imprimeur doit mourir, j’ai fait des efforts tout particuliers de manière à polir le prologue et l’épilogue. Mon éditrice me guide avec douceur… et fermeté. (Elle me dit que c’est parce qu’elle aime beaucoup le roman et qu’elle veut qu’il soit au poil. Je la crois et j’y travaille.)
Là, là, j’en suis à la septième version. 7.
Assez pour en perdre le compte. Mais à force d’écrire la mise en bouche et le dessert, je pense que ça je n’ai jamais aussi bien compris mes propres mécanismes d’écriture. Et je me surprends un peu chaque fois. Il existe une multitude de façons de présenter une histoire. Toutes n’étant pas égales, par ailleurs. Je suis peut-être un peu maso, mais j’aime ça.
En primeur, voici les premiers et derniers mots de L’IDM: « Cet homme » et « encre verte ».
Entre les deux, il y a un roman.
Ciao,
VV
Cher Vic,
Je suis très contente de te lire. Cependant, j’ose te corriger car je crois qu’il faut écrire » des efforts tout particuliers » … J’ai hâte de lire entre »Cet homme » et »encre verte ». Bonne chance !