Mercurochrome: Vic est infecté

Il faut être un peu malade pour écrire une histoire de zombies pendant une pandémie mondiale. Non?

Pas grave, tu t’attends à ce genre de chose de ma part. T’es habitué.

Je ne suis d’ailleurs pas le seul. « Brain Freeze » se pointe sur les écrans du Québec dans quelques jours… Je pense que c’était dans l’air; ou dans l’eau; j’ai été infecté, comme d’autres.

C’est donc une histoire de zombies à la sauce Verdier. De la sauce rouge, chaude et pleine de fer – parfaite pour mélanger à des spaghetti ou pour recouvrir de la cervelle au beurre noir.

Vic doit survivre – à la mort de sa femme, à celle d’autres membres de sa famille, à la Peste-Bleue, aux Hurleurs, aux fanatiques du Nouveau Monde Purifié… à sa propre envie de tuer.

VV

Ça donne un livre plutôt spécial. Tu peux lire le résumé, ici.

Au final, ce nouveau roman dont vous êtes la victime offre plusieurs histoires très différentes les unes des autres. Honnêtement, s’il fallait en choisir une seule, je ne saurais pas comment faire. Il y a des scènes folles et des idées déjantées dans toutes les versions.

Bref, il va falloir que tu me dises ce que tu en penses. Tu sais où me trouver.

Pour l’Halloween, vous êtes nombreux à développer des envies de films d’horreur. Je sais, il se trouve quelques fendants pour rire de ceux qui aiment ça seulement au mois d’octobre… laissez donc les touristes avoir leur petit plaisir annuel. C’est de saison. Et ça ne vous enlève rien les 11 autres mois de l’année.

Plus il y a d’amateurs du genre, plus il se racontera de bonnes histoires qui font peur. Surtout, ami lecteur…

…ne boude pas le plaisir de LIRE de l’horreur.

Ça provoque une autre sorte de sentiment que les images d’un film. Lire des scènes horrifiques, ça t’agrippe plus profondément dans les trippes. Trouve-toi une trame sonore un peu angoissante et plonge dans Mercurochrome.

Les bonnes librairies l’ont déjà en tablette.

Ciao.

VV

« Zombies, vous avez dit zombies »

« Zombies, vous avez-dit zombies? » Quels zombies? Il y en a tellement.

Ils sont lents, ils se déplacent en hordes, ils pourrissent, il faut leur couper la tête. Ils sont rapides, ils bougent comme des insectes, ils suffit de leur tirer dessus. Ils n’ont aucune capacité de raisonnement. Ils agissent collectivement. Ils ont les yeux jaunes. Ils ne ressentent aucune douleur. Ils sont sensibles au soleil et ils sortent la nuit pour se multiplier. Tu as d’autres exemples?

Entre toi et moi, les versions d’histoires où des infections terribles transforment l’humanité en bêtes sanguinaires sont trop nombreuses pour les répertorier.

N’empêche, je viens d’en ajouter une nouvelle. J’au eu envie d’écrire une série d’histoires en poupée russe dans un monde où le pire est arrivé.

Mercurochrome (titre de travail) est ma première incursion dans un univers post-apocalyptique. Mes « zombies » à moi sont des hurleurs et ils se bouffent entre eux – notamment. Il est possible que mes idées recroisent d’autres versions. J’espère quand même y apporter des éléments distinctifs suffisants pour surprendre.

Pour l’instant, je me tiens loin de l’invasion… (Dawn of the Dead) je ne mets pas en scène l’incompréhension des « normaux » face à l’infection qui ronge l’humanité. (Walking Dead) Je ne situe pas non plus l’histoire des années plus tard, alors qu’une nouvelle société a pris racines ou que des survivants se sont acclimatés. (Mad Max et I am Legend) Mes histoires se déroulent à peu près six mois après la catastrophe. C’est pratiquement aujourd’hui. L’idée est de proposer un contexte dans lequel les gens se raccrochent encore au monde d’avant, mais qui force naturellement des situations extrêmes.

Et ça se passe ici, chez moi.

J’ai situé mes romans à Québec, ou à Montréal… maintenant, je demeure au nord de Laval, dans les Basses-Laurentides. L’action est campée dans les rues que j’arpente, autour de ma maison. C’est un élément jouissif que je n’avais pas soupçonné. L’apocalypse a lieu dans ma cour.

Si t’as envie de jaser de morts-vivants, tu sais où me trouver.

VV