Je viens de me rendre compte de quelque chose.
Quand je clique sur le bouton « envoyer » et que mon manuscrit s’éjecte de mon ordinateur vers les bons soins de mon éditeur, il se produit comme un appel d’air dans mon cerveau.
Floutch! une histoire sort et Plooop! une autre s’installe. Ça se passe quelque part dans l’hémisphère gauche, je pense. Puis cette nouvelle histoire se fait un nid douillet pour se multiplier, comme une bactérie vorace. Éventuellement, elle va bouffer toute mon attention et me forcer à l’écrire.
L’histoire d’hier soir est un « spin » de L’imprimeur doit mourir qui prend la forme d’un « crime novel »: Johnny part à Montréal offrir ses services à un mafieux qui a des accointances avec le boss Martel. Il va se faire un nom sur la Main, ce n’est qu’une question de temps. Mais tout ne se passe pas comme prévu – il suffit d’un rien pour que Johnny-boy dégringole.
On se tape le Montréal interlope des années folles, on se frotte peut-être aux crimes haineux contre les homosexuels, on change le genre de narration (en mode storytelling)… on introduit un nouveau personnage énigmatique – Virgil Reveri (que tout le monde appelle Cid).
J’ai pas encore de titre. Ça viendra. Tu embarques?
*note du 15 février: le titre de travail est Ça marche aussi bien à voile qu’à vapeur.
Ciao,
VV