
Je veux juste m’assurer que tu es au courant que Larmes de crocodile est disponible en format audio.
Éric Leblanc, à la narration, fait un travail remarquable.
C’est tout,
VV

Je veux juste m’assurer que tu es au courant que Larmes de crocodile est disponible en format audio.
Éric Leblanc, à la narration, fait un travail remarquable.
C’est tout,
VV

C’est bon. Vraiment bon. Évidemment, comme il s’agit de la 2e enquête du duo Volta/Santinelli, il est judicieux de lire Les agneaux de l’aube avant ce roman. (Clique pour savoir ce que pense de ce roman…)
Cette fois, Steve s’attaque à la violence dans le coeur des hommes, que les mâles dirigent vers les femmes. Il nous ramène son lieutenant de la SQ, Guillaume Volta, en proie à des moments de faiblesses face à l’état de santé de sa femme et Frédérique Santinelli, pratiquement prisonnière chez elle, en conséquence du drame qu’elle a vécu dans le roman précédent.
Deux choses se produisent en simultané. Santinelli découvre un mystérieux livre autoédité et dédicacé, Le calendrier de Tityos, qui raconte les 23 variations sur le supplice d’une femme par un homme. Il est évident que le récit donne des indices sur un crime réel; et Volta se lance dans l’enquête. Ensuite, presqu’en même temps, elle commence à découvrir des bouts de vérité sur sa propre vie — celle avant que la mémoire ne lui soit volé. (Santinelli ne se souvient de rien avant ses 18 ans.)
Honnêtement, il s’agit d’un polar cérébral, très bien ficelé. Steve Laflamme nous permet de découvrir les codes du livre mystérieux sous le regard horrifié de Santinelli et des collègues de Volta. On suit le policier et la professeur de littérature dans cette course effrénée, dans l’espoir de retrouver un femme disparue ou, qui sait, de prévenir d’autres crimes.
On va être servi; Vingt-trois jours de haine nous force à devenir témoins de scènes dures, qui posent des questions fondamentales sur notre société. Bravo d’avoir maintenu mon attention aussi bien du côté du Calendrier de Tityos que du côté du passé de Santinelli.
J’ai aimé une foule de choses, mais je retiens surtout:
Donc, je te suggère de découvrir les romans de Steve Laflamme.
Ciao,
VV
David Bédard a récemment vécu un moment de folie qu’il a décidé de réaliser. Peux-tu croire qu’il a proposé une nouvelle série de thrillers aux Éditions Corbeau?
Ça se déroule le 11 juin 2003, pendant un orage terrible, alors qu’un convoi carcéral est impliqué dans un accident dans Charlevoix, permettant à une vingtaine des pires détenus qu’on puisse imaginer de prendre le large. Le chaos va s’abattre sur le Québec
Quelle prémisse remplie de promesses, non? Bienvenue chez les Prédateurs.
J’aime une foule de choses de ce roman que je te recommande:
Bref, bref, bref… tu peux te garocher là-dessus pour une lecture qui cogne dur.
Ciao,
VV
Rrrrrrroulement de tambour… mon Corrupteur percute les tablettes des libraires dans une semaine: le 4 avril 2024. C’est une excellente façon de te remettre d’un congé pascal pendant lequel t’as mangé trop de chocolat.

Ciao, VV
Le roman est en librairie.
Tu peux en apprendre plus ici.
Tu peux directement le feuilleter ici.
Tu peux l’acheter ici.
Ça goûte le ciel. Un peu le brûlé aussi, mais je trouve que ça ajoute une petite touche spéciale.
VV
En 2010, il y avait déjà neuf ans que l’époque où se déroule l’action de L’appartement du clown était révolue. Je trouvais ça loin, septembre 2001. Assez loin pour vouloir raconter une histoire légère, avec une foule d’éléments autobiographiques, qui commence la veille du fameux 9/11.
Ça s’est soldé par quelque chose qui se rapprochait de la chick-lit… ou, comme on me l’a suggéré récemment, de la dick-lit. (Bref, une histoire de gars, dans la vingtaine, qui font la fête et s’interrogent sur leur vie, l’amour, le cul, ainsi-soit-il. C’est drôle, provocateur, parfois intelligent.)
Les critiques ont aimé le roman, affirmant qu’il était parfait pour une lecture d’été sur la bord de la piscine. Ils n’avaient pas tort. En 2010, mon premier roman goûtait la légèreté, le divertissement et permettait une saucette dans l’ambiance du Mile-End.
Aujourd’hui, L’appartement du clown se présente TRÈS différemment. Surprise!
Un arrêt-sur-image: Montréal au tournant du 21e siècle
J’ai l’intention de republier le roman en 2023. Yeah! J’ai donc relu et actualisé mon récit. J’améliore les dialogues, je resserre, je complète. J’ai beaucoup de plaisir. J’ai d’ailleurs décidé de changer son titre: L’artiste, le clown et le sauveur.
Et je me surprends, c’est le cas de le dire.
En 2023, mon clown est devenu un polaroïd aux couleurs d’un moment précis dans notre histoire. Il est vintage, ce roman; il parle du monde qui entre progressivement dans l’époque actuelle. Il brosse un tableau de cette période où le Web se construisait, mais avant la révolution du iPhone, avant les images portables, l’instantané omniprésente des textos. Pense-s-y comme il faut, ça a bouleversé plein de choses… plein de choses.
Les rebondissements de L’appartement du clown demeurent vraiment divertissants – vraiment, vraiment divertissants. Il se produit des affaires complètement folles dans cette aventure. Par contre, c’est le décors de l’histoire, surtout, qui a pris du relief. Il touche presque à la nostalgie. (Je t’offrirais bien une analogie de sommelier, sur le vin qui gagne en complexité avec l’âge, mais ce serait balourd de ma part.)
En lisant mes propres mots, je redécouvre ce monde qui était le mien.
J’ai vécu ce Mile-End, j’ai arpenté ces cafés, j’ai connu des soirées mémorables, je me suis posé les questions que Vic se pose dans le roman; mais ces souvenirs étaient en dormance. J’espère franchement que les nouvelles lectrices et nouveaux lecteurs vont apprécier cette plongée dans l’univers de Bush fils, de la musique lounge, des jeans taille basse.
Je pense que tu vas avoir du fun à lire ça. Stay tuned.
Ciao,
VV