En route vers la chaleur de l’été, Vic a eu droit à une fin de semaine média qui s’apparente au Super Tuesday des primaires américaines. On assiste à un triplé: Le Devoir et Le Droit samedi, puis Le Soleil dimanche. Je m’attends presque à recevoir une appel de Guy-A. dans les prochaines minutes… Il me semble que ça coulerait de source.
Voir la police avec une autre oeil avec les Cochons rôtis
Valérie Lessard, chef des Arts au Droit, a pris le temps de m’écouter longuement en entrevue. Il en ressort une superbe explication de mon projet littéraire:
« Ils se prénomment Victor, Victor-Hugo ou Vicenzo. Ils vivent dans une Cité-État apocalyptique sur les rives du Saint-Laurent, gèrent une imprimerie dans le Québec de 1919 ou dans un Montréal de 2016 mis à feu (de façon spectaculaire) et à sang (le mauvais, celui qu’on se fait quand on craint pour soi et ses proches) par un tueur de policiers. Tous répondent au prénom de Vic, pour les intimes. Vic comme Verdier.
Vic Verdier, qui a déjà habité dans L’appartement du clown (2010) avant d’ouvrir le Moderne cabaret (2012), dans une autre vie.
Vic Verdier, qui signe aussi les romans le mettant en scène.
Bref, un personnage et un pseudonyme derrière lesquels prend de plus en plus plaisir à se cacher l’auteur Simon-Pierre Pouliot, qu’il se balade dans le roman à saveur autobiographique, le thriller historique, la science-fiction aux effluves steampunk (L’Empire Bleu Sang) ou, avec son cinquième et plus récent Cochons rôtis, dans le roman policier teinté de noir. »
Elle a bien compris que j’écris comme je lis: en me fichant un peu des étiquettes et pour le plaisir plus que pour la seule valeur artistique du propos. Elle laisse entendre qu’avec le temps, le jeu entre Vic, l’auteur, et Vic, le personnage de roman, crée un fil conducteur plutôt sympathique entre mes livres. J’ai l’impression que son article, reproduit intégralement dans les pages du Soleil, pourrait être une manière de prise de contact fort efficace avec un public qui ne m’a pas encore découvert.
Mais elle vas plus loin…
Valérie Lessard explique comment ma blonde et ses amis policiers m’ont permis de me glisser dans leur monde par procuration et d’en peindre un tableau assez percutant. Elle donne une foule de raison pour lesquelles lire Cochons rôtis serait une excellente idée pour tout amateur de polar. Elle parle aussi de Papi Verdier, le grand-papa à la source de mon pseudo, avec beaucoup de clarté:
« Le trentenaire [c’est moi, ça] a depuis enfilé le pseudonyme de son aïeul « comme une cape de Zorro ».
Primo, pour « au moins avoir quelque chose de sympathique à raconter autour de mon premier roman » (paru en 2010) ! avoue-t-il sans gêne.
Deuxio, pour cultiver les liens entre chacun de ses titres, par le nom de son « héros », qu’il décline dans tous ses projets, peu importe le genre littéraire choisi. »
Bref, je me sens le vent dans les voiles pour me lancer dans Faces de boeufs.
Si tu veux tout lire, ça se passe ICI.
Ciao,
VV