Divine narration

Pour Le Moderne Cabaret, le Vic a décidé de tenter sa chance avec un nouveau narrateur. Ouaip. Non content d’avoir la chance de parler en son propre nom, le Vic a investi une deuxième voix pour raconter à peu près le tiers de son histoire. Tu ne t’étonneras pas de constater que j’aie choisi celle de Dieu… Omnisciente. Et je dois dire que je n’ai pas tellement trouvé simple cette expérience. « Mais pourquoi? » te dis-tu. « Ben, parce que c’est difficile de choisir quoi dire quand on pourrait avoir n’importe quel point de vue sur le déroulement de l’histoire – problème d’abondance. »

Je me rends compte que Vic Verdier, l’auteur, aime s’imposer des contraintes formelles qui lui tracent une ligne d’écriture avant même de commencer à écrire. Par exemple, en choisissant le « je », le « présent de l’indicatif », la capacité à « apostropher le lecteur » et les « marqueurs temporels en début de chapitre », j’ai inventé le canevas de L’appartement du clown. L’écriture s’est faite tout naturellement parce que j’avais accepté d’avance de jouer avec ces pièces-là et pas d’autres. Quand j’ai élargi mes options narratives pour Le Moderne Cabaret, je pensais me faciliter la tâche. Oh que non. Non. J’ai appris que le Vic a un peu du « régime castriste » dans sa façon d’écrire: il lui faut des interdits pour libérer ses idées…

Dans la partie qui se déroule au Chili, toujours dans LMC, il a fallu que je me contraigne « après coup ». Lors de la réécriture, j’ai opté pour une narration omnisciente, certes, mais discrète; le Bon Dieu intervient très peu, laissant la place à ma première figure imposée: le dialogue. Vic n’est pas encore Elmore Leonard,  mais il travaille sa narration par échange de paroles entre ses personnages. En faisant ça, les choses se sont mises à avoir plus de sens. Vic…toire!

Auparavant, j’avais essayé de me passer du dialogue en rapportant les paroles des différents personnages dans des paragraphes courants, sans guillemets ni tirets. É…chec.

On ne peut pas tout réussir.

VV

PS: Bientôt, je prévois te parler de la banlieue, de l’homosexualité, du mensonge, te donner des extraits du roman et essayer de filmer une bande-annonce.

The Erection Set

Connais-tu Mickey Spillane?

Moi, je ne le connaissais pas avant que Jean-Pierre April, le directeur de la nouvelle collection KompaK chez XYZ,  me le pointe du doigt. Il a écrit un livre intitulé « The Erection Set » en 1972. C’est sa femme de l’époque qui pose nue sur la couverture. Ça donne des idées… Le problème, c’est qu’en français, il a été publié sous le nom de « Le dogue ». Merde. Je voulais ce titre-là, moi, tu te souviens?

Je fais quelques recherches et voici ce que Wiki me dit:

« Il [Mickey Spillane] commence sa carrière d’écrivain comme rédacteur pour des magazines de mode. Fort de quelques succès, il se décide à rédiger pour des pulps et des comics. Payé 12 USD par bloc, il produit jusqu’à 50 blocs par jour. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il entraîne des pilotes de chasse et transporte des soldats pour le compte de l’US Air Force.

Après la guerre, il recommence à rédiger des comics. Il fait aussi des numéros de cirque sur trampoline pour le compte du Ringling Brothers and Barnum and Bailey Circus. Il participe aussi à une enquête sur des trafiquants de drogue, ce qui lui vaut une blessure par balle et un coup de couteau. »

Waou! Un personnage haut en couleur, semble-t-il, qui est décédé en 2006.

Je note, toujours grâce au Wiki, que les critiques littéraires détestent ses livres, citant le sexe et la violence. Spillane a répliqué en affirmant :

  • « Ces grosses légumes d’écrivains n’ont jamais pu comprendre qu’il se vend plus d’arachides salées que de caviar. » (traduction de « Those big-shot writers could never dig the fact that there are more salted peanuts consumed than caviar. »)
  • « Si le public vous aime, alors vous êtes bon » (traduction de « If the public likes you, you’re good. »)

J’ai l’impression que Mickey mérite d’être connu tout à coup.  J’ai même l’impression que ma novella s’inscrit quelque part dans la parenté de l’ouvrage de Spillane. Je t’ai dit que j’avais écrit de la violence saupoudré de sexe et de scènes scabreuses… Éh bien, lis donc ce qui suit, extrait de « The Erection Set ».

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Tu veux un e-clown? Prise 2

Dans un article précédent, je me disais peu enclin à penser que tu pourrais e-lire mon clown sur un kindle ou sur un « Pad » de toute sorte.

Je me trompais.

Voici un lien vers la page de L’appartement du clown pour fins d’achat en version numérique.

Là, je file Star Trek pas qu’un peu.

Beam the clown up, Scotty. (And it’s cheaper, too.)

Si tu tombes sur d’autres fournisseurs de e-clown, tu me le dis, ok?

VV

On passe au Salon?

Vic et son clown seront au Salon du Livre de Montréal!

En publiant en mars dernier, je me suis trouvé à pouvoir te rencontrer à Trois-Rivières ou à Québec, mais pas encore à Montréal. Il fallait y remédier: on parle quand même d’un roman du Mile-End… Bref, je l’avais presque oublié. (Je suis très content quand même, tu sauras!)

Où? Quand? Comment? Il faut s’y retrouver parce qu’un Salon métropolitain, c’est grand.

Le vendredi 19 novembre de 18h à 19h
Le samedi 20 novembre de 12h à 13h
Le dimanche 21 novembre de 12h à 13h

(Kiosque HMH – c’est le 271, d’après le plan.)

C’est un rendez-vous, si Dieu le veut! Soyez-y mesdames, messieurs!

VV

PS: si tu as deux secondes, je te parlerai de mon prochain bébé de vive-voix.

Petits bouts d’histoire

Rose de Madame

Pour reprendre le fil de mon blogue, je te propose une excursion dans le souvenir de la rédaction de L’appartement du clown. En fait, je te partage un bout de ce qui m’a permis d’y croire un peu. Des fioritures, en quelque sorte.

L’image à la gauche fait partie des petites choses que le web m’avait régurgitées en 2007 et je te la donne ici. C’est ce que tu trouvais sur Google quand tu tapais Victor Verdier dans ce temps-là. La rose « Madame Victor Verdier » – qui a d’ailleurs trouvé sa place dans L’adc. J’avais trouvé ça vraiment très intéressant.

Par ailleurs, on m’a quelques fois demandé à quoi ressemblait mon manuscrit. Aujourd’hui, je te révèle qu’il s’agissait d’un document tout ce qu’il y a de plus Word, en Times New Roman (12 pts), interligne 1,5. Il semble que ce soit assez généralisé comme format. Par contre, j’y ai ajouté un petit quelque chose que RocknFunk m’avait gracieusement produit: une image qui me servirait de tritre provisoire. Ça me donnait l’impression d’écrire pour vrai.
Tu peux voir mes hésitations titresques en cliquant ici.
Pis en plus, saches, ami lecteur, que j’ai passé de superbes vacances loin de mon train train habituel – que j’espère donc que toi itoo. Je n’ai pas écrit. (Ou si peu.) Mais je m’y remets de ce pas, puisque l’envie est loin de m’être passée.
 
I’m back in business, comme on dit.
Ciao,
VV

Appel à tous : Wow! ou Bof…?

Wow Bof

Bienvenue dans ma fuite en avant.

L’adc est en librairie depuis 50 jours, du vrai monde peut l’acheter (dont ma mère, qui a fait gonfler les ventes d’après moi – je blague, je t’aime, maman). Là maintenant, j’ai déjà eu droit à deux super critiques – La Presse et ICI Montréal Week-End. J’attends donc que d’autres chantres du savoir littéraires remarquent mon ouvrage et le propulsent vers la stratosphère du monde du livre.

Bref, je ne sais plus quoi faire. Donc, je vais de l’avant.

Et pour ça, j’ai besoin de toi, cyberlecteur. Comme tu le sais, je suis déjà dans l’écriture de la suite de L’appartement du clown. J’ai appelé la chose Le Moderne Cabaret. J’ai des idées full… que je soumettrai probablement à ton jugement éclairé, sauf que pour aller de l’avant, il faut savoir d’où on part. Commençons donc par le commencement : j’aimerais que tu me parles de ce que tu as lu. Je voudrais des opinions de la part de vrais lecteurs, comme toi.  Voilà. Le carré de commentaire ici en bas est là pour ça.

Pas besoin de tout dire sur tout, tu peux y aller en général, là, façon impressionniste, genre. Ou me faire remarquer un point que tu as aimé… que tu as trouvé moche. Qui t’a fait sourire ou décrocher… Tu me comprends. Lire la suite