Test Beta

Les lecteurs dans leur environnement naturel

Les lecteurs dans leur environnement naturel

Et c’est fait. Le manuscrit existe. Il faut maintenant le soumettre à l’épreuve des lecteurs.

Pourquoi donc?

Par exemple, dans un billet antérieur, j’ai écrit: « J’aime les narrations au JE. Tout L’appartement du clown est monté sur la dualité entre le JE de Vic Verdier (celui de l’auteur et du personnage) et le TU du lecteur. (…) Bien sûr, j’ai lu des quantités épeurantes de livres écrits à la troisième personne. Il y a des chefs-d’œuvres comme ça. (…) J’aime ça aussi, mais pas quand j’écris moi-même. » Ce n’est plus vrai.

Tout L’imprimeur doit mourir est à la troisième personne. Et je ne sais même pas si ça fonctionne. Je ne sais pas non plus si les différentes parties de l’oeuvre se tiennent, se répondent. Je ne sais pas non plus si mes raccourcis sont trop courts où si, au contraire, je m’étends en longueur.

Il faut des lecteurs généreux, capables de me parler dans le casque. Je m’inspire du monde des Techno de l’Info – où tant de pros du test se font les dents. WIKI dit:

Beta testing

Beta testing comes after alpha testing and can be considered a form of external user acceptance testing. Versions of the software, known as beta versions, are released to a limited audience outside of the programming team.

Je fais exactement ça, juste maintenant. Et j’ai hâte de savoir ce qu’ils en pensent, t’as pas idée. Maudit que je suis chanceux d’avoir du monde comme ça autour de moi.

Bon, je te laisse, je m’en vais leur improviser un quatrième de couverture, question de gérer leurs attentes. Pis je vais m’acheter un casque, au cas.

VV

Heureux d’un printemps

ImageBon. Tu pensais que j’avais arrêté d’écrire, hein? Tu me connais encore bien mal – c’est peut-être parce que je me découvre moi aussi. Mais trève de considérations psychologico-philosophes, j’ai envie de te faire une mise à jour exhaustive de mes derniers mois.

PREMIÈREMENT, j’écris aujourd’hui sur un Mac. J’aime, comme dirait Facebook.

DEUXIÈMEMENT, mon projet steampunk destiné à un public averti a eu la bonne idée de rebondir récemment. Je suis donc encore en lice quelque part pour que ce livre en devienne un vrai.

TROISIÈMEMENT, le roman historique à saveur d’aventure (tu aimes la photo en vignette?) est prrrrrresque terminé. Dans le genre que l’action a été mise en mots une première fois et qu’il me reste le pseudo roman-feuilleton que j’ai décidé d’ajouter entre les chapitres à finaliser. Je suis sur les derniers miles. Et c’est plutôt bon:

  • Roman écrit à la troisième personne (différent);
  • Roman d’aventure qui, je crois, tient son lecteur en haleine;
  • Beau feeling d’être dans la Vieille Capitale, juste avant les années folles;
  • Impression que l’époque de la Première Guerre Mondiale pourrait devenir en vogue avec la célébration du centenaire;
  • Nouveau titre de travail: L’imprimeur doit mourir.

Je me suis surpris à plus d’une fois durant l’écriture. Ça doit être bon signe.

QUATRIÈMEMENT, je suis en train de préparer un nouveau projet et j’ai décidé de solliciter le Conseil des arts du Canada pour un petit coup de pouce. Cette fois, on s’en va dans le ici et maintenant, avec un roman sur l’échec possible de la famille, sur les dérives de la société de consommation, sur l’impossible et inévitable quête du bonheur. On appelle ça Un monde merveilleux jusqu’à nouvelle idée. (Oui, ça va se passer à Disney World… crois-le ou non.)

Bon, ben, ça me chauffe la couenne, là. C’est l’heure du souper, presque. Je te reviens sous peu.

Si t’as des questions, tu m’écris. Sans farce. Vas-y.

VV

Vic a lu pour toi: Freedom, de J. Franzen

ImageUn gros roman… ouaip, pas mal gros.

On a beaucoup parlé de ce titre, alors, je me suis dit: pourquoi pas? Et je me suis lancé là-dedans. J’en ressors impressionné, bien que pas vraiment sous le charme. Je crois que tu peux lire, tout de même, lecteur omnivore. Parce que Freedom se lit. (De toute façon, je ne parle pas des livres que je n’ai pas aimés, tu le sais bien.)

Alors, pourquoi lirais-tu? Eh bien, je crois que c’est question d’admirer le contrôle de J. Franzen. Virtuosité. Sa capacité à ficeler une brique qui semble se diriger en tous sens, puis qui se regroupe dans un joli paquet jusqu’à ce que tu y voies clair. Jusqu’à ce que ses personnages, plutôt complexes et évolutifs, se révèlent à toi dans leur lumière. Et leur ombre, puisque l’une va nécessairement main dans la main avec l’autre.

C’est pourquoi j’ai dit que j’avais été impressionné. Je ne suis pas encore de ces auteurs capables de présenter une narration variée, touffue, pour tourner autour de personnages en mouvement comme autant de caméras, autant de points de vue. Mais j’y travaille. (D’ici-là, je vais me ranger du côté des admirateurs.)

Je ne te raconte pas cette saga familiale. Ça ne te guiderait pas. Inutile. Par contre, je peux t’assurer que Franzen nous entraîne au coeur de cette Amérique, qui chevauche les 20e et 21e siècles, avec ses contradictions enrageantes et ses aspirations puériles, avec sa résilience et sa capacité à rêver de mieux, aussi.

Salut,

VV

Je bande annonce : cherche le Vic désespérément !

Fou comme de la marde. Vic. Moi. Fou. Je te dis.

Deux amis ont eu l’extrême gentillesse de me filer un magistral coup de main. Patricia Beaulieu et Pascal L’Heureux font équipe pour réaliser une bande annonce pour Le Moderne Cabaret.

À ce jour, j’ai trois comédiens (tellement généreux) pour trois des personnages. Mais il me manque Vic Verdier !!! On pense trentaine, on pense pas de cheveux, on pense assez grand et on me fait des suggestions – SVP. C’est pour ce dimanche, en après-midi, à Montréal ! Parle-z-enàtesamis!!

Lire la suite

Vic revendique son côté obscur

Rise, Lord Verdier

Ok, on parle de choses sérieuses. Dans les prochaines, minutes – celles qui vont suivre la mise en ligne de cet article – je vais écrire la dernière scène de ma novella. No-Vel-La. Je ne te niaise point, ami lecteur, je suis en train de compléter ce que j’appelle la version zéro de mon livre.

(Je t’explique pour la suite de L’adc à la fin de cet article, stay tuned.)

Il faut que je te dise que je me suis surpris, et pas qu’un peu, avec ce projet littéraire. Je ne sais pas comment j’aurais pu écrire quelque chose de plus différent de ce que je t’ai offert avec ma première parution. Noir. Blanc. Je change de format, je change de ton, je multiplie les narrateurs, je sens que tu risques de me trouver pas mal débile. Ce soir, je me permets donc un « Manifeste du Côté Obscur de l’Auteur ».

M.C.O.A.
J’écris comme je lis: c’est à dire de tout.
J’ai le droit de me prendre pour un autre, sans égard à qui cet autre peut être.
Je crée des personnages de Vic selon ce qui me fait plaisir, n’en déplaise aux autres Vic.
Je ne m’attends pas à ce que tout le monde aime ça. (Moi oui.)

Lire la suite

Le Moderne Cabaret – V1 est complété

Image de Google sur Moderne Cabaret

JYo! Reader!

Là, je suis tout excité. Il y a quelques minutes, j’ai terminé la rédaction de mon deuxième manuscrit. Le Moderne Cabaret compte présentement quelque 62 000 mots savoureux que j’ai hâte de t’offrir.

J’ai deux amis-lecteurs à qui je vais demander d’y jeter un coup d’oeil critique, puis je me dirige chez XYZ pour remettre la chose entre leurs mains.

Yé!

Par ailleurs, je t’annonce que je suis à écrire une novella que je vais proposer à la collection Kompak de JP April. (NDLR: Embryon de L’Empire bleu sang) Ça m’excite itoo. On parle que quelque chose de totalement différent de L’adc. To-ta-le-ment. Pense violence, monde déphasé, eugénisme, vengeance… On va voir ce qu’on va voir.

Pis en plus, je bouillonne d’idées pour mon 19 (NDLR: Embryon de L’imprimeur doit mourir)- sauf que c’est brouillon pas mal trop. On laisse mijoter.

Bref, je suis de retour.

Voilà, c’est dit.

VV